Bienvenue sur ce nouvel article de OSDQ. Aujourd’hui, je vais vous évoquer une discipline automobile qui est assez récente, la formule électrique. L’idée m’est venue suite au visionnage d’un documentaire disponible gratuitement sur la chaîne Youtube de Canal+ Sport et qui s’intitule “And We Go Green”.
Ce documentaire réalisé en 2019 et qui comporte parmi ses producteurs Leonardo DiCaprio nous plonge au coeur d’une saison, la quatrième saison de l’histoire, celle de 2017/2018. Avec tout ses hauts, ses bas et de nombreux témoignages comme celui du créateur de la discipline, l’homme d’affaires espagnol Alejandro Agag qui va créer ce championnat aux côtés du président de la fédération internationale de l’automobile, le français Jean Todt.
La formule électrique ou plus simplement appelé la Formule E se distingue par son moteur 100% électrique, c’est la seule catégorie automobile au monde qui le possède et aussi par ses courses qui se déroulent toutes en centre ville dans le monde. L’idée de créer ce championnat est venue en 2011.
Le but de la création de ce championnat concerne l’environnement avec la réduction massive notamment de la pollution. En effet, améliorer la qualité de l’air dans les centres-villes, réduire la présence du dioxyde de carbone c’est ce qui va permettre à la formule électrique de poser ses bases. Pour les fans de sport automobile qui aiment le bruit des voitures, ce n’est pas ici que ça se passe.
L’autre but de cette compétition, comme toutes les autres, c’est d’attirer les spectateurs ainsi que les téléspectateurs. Pour ce faire, les possibilités de dépassements, les rivalités, l'agressivité des pilotes qui est permise (E-prix de Santiago au Chili comme exemple), la présence de très nombreux anciens pilotes de formule 1 permettent de rendre le championnat attractif.
La preuve de cette attractivité avec la présence dans le documentaire de stars comme Orlando Bloom et Leonardo Dicaprio. Les championnats sont très relevés et disputés, ca fait également le charme de la formule E, 4 champions du monde différents en cinq éditions.
Le championnat 2019/2020 a connu quelques complications, je vais donc me servir du championnat 2018/2019 pour présenter le championnat en lui même : 13 courses dans 12 villes différentes (Dariya, Marrakech, Santiago, Mexico, Hong Kong, Sanya, Rome, Paris, Monaco, Berlin, Berne et New York).
25 pilotes ont participé à cette saison avec en plus des pilotes qui viennent d’autres catégories : Andre Lotterer (Endurance), Gary Paffett (Championnat de tourisme Allemand), Nelson Piquet Junior (Passage en NASCAR après celui en formule 1). L’importance du pilote est ici très présente ; chaque voiture a la même batterie ainsi que le même châssis, la technologie a une part tout de même importante mais c’est le pilote qui fait la différence sur la piste.
Concernant les voitures et leur moteur électrique, elles dépendent de la batterie, de la durée de cette dernière. La formule E a également pour objectif de faire en sorte que les batteries tiennent le plus longtemps possible et soient assez puissantes pour correspondre aux voitures de course.
Lors du lancement de la formule E, la batterie pouvait tenir environ 25 minutes maximum pour une course durant une heure, chaque pilote avait donc deux voitures à sa disposition. Aujourd’hui, toute la course se fait avec une seule voiture suite à un partenariat avec McLaren (Constructeur mythique de formule 1) pour obtenir des batteries beaucoup plus autonomes et pouvant aller jusqu'à 280 km/h contre 220/km auparavant, sa bonne gestion en est donc primordiale.
La gestion de la batterie se distingue lors des freinages au moment de la course, elle se recharge mais lorsque il y’a de la puissance, l’effet inverse se produit, c’est une nouvelle fois au pilote d’être responsable de tout cela pour être avantagé et ne pas abandonner en fin de course.
Cet aspect environnemental, cette compétition attractive va en plus des anciens pilotes, attirer des grands noms de l’automobile, en voici quelques uns qui participent actuellement au championnat : Porsche, Mercedes, Audi, BMW, Jaguar.. c’est Renault qui va s’engager en premier dans le championnat en apportant lors de la première saison son modèle de voiture que tous les constructeurs devront suivre avant de pouvoir avec le temps apporter ses propres pièces, mais pas toutes.
13 Septembre 2014, premier Eprix de l’histoire, à Pékin qui sera marqué par l’accident de Nick Heidfeld lors du dernier tour, spectaculaire et facilement trouvable sur Internet, le pilote s’en sortira, la sécurité répondra présente d’entrée ce jour là.
Vous pouvez trouver ici (mettre lien site internet), le site Internet de la formule E avec toutes les informations complémentaires à cet article ainsi que toutes les histoires concernant la discipline. Le championnat se dit vouloir être celui du futur, voyons ce que cela donnera lors de ces prochaines années avec, espérons le, de nouveaux titres de champion du monde pour le Français Jean-Eric Vergne.
N’hésitez pas à regarder une de ces nombreuses courses et à me donner votre avis dans les commentaires ainsi que votre regard sur ce lien entre le sport automobile et l’environnement.
AND WE GO GREEN !
A très vite sur OSDQ !
A.
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